Outil

La communication non violente dans le cercle

Pour qu'un cercle soit réussi, la gestion non violente de la communication est indispensable. C'est pour cette raison que cette fiche en aborde différents aspects.

La communication non violente suppose plusieurs éléments :

- Parler en je

- Éviter le« tu qui tue »

- Faire la distinction entre les faits et les émotions (ce qui suppose de…)

- Recherche les faits les plus objectifs possibles

- Exprimer ses émotions, mais séparément (voir supra)

- Ne pas se contenter d’exprimer les problèmes, mais chercher et proposer des solutions

- Tâcher que les solutions apportent un bénéfice mutuel, qu’elles profitent à tous

Ces principes rejoignent ceux du DESC, une des méthodes de communication non violente proposées par ce site (pour plus d'infos sur les autres, cliquez ici).

Dans le quotidien d’un cercle de parole, les principes de communication non violente font partie du cadre et doivent être expliqués dans l’étape de lancement du dispositif.

Dans le déroulement, l’animateur a un grand rôle à jouer pour qu’ils soient respectés. En fait, l’action de l’animateur se fait ici à plusieurs niveaux :

- Dans la reformulation qui permet de transformer les expressions des participants en expressions moins violentes. La reformulation est véritablement précieuse car c’est une manière douce d’inviter les participants à être moins durs, de leur faire sentir l’utilité d’une formulation plus constructive de leurs idées.Lorsque l’animateur reformule, il est important qu’il demande aux participants de valider les reformulations proposées

- Eventuellement dans des invitations données aux participants pour que eux-mêmes reformulent

- Parfois dans le recadrage de l’un ou l’autre participant, en rappelant l’impératif de respect qui fait partie du cadre des échanges.

Il va de soi que débattre de points de désaccord est un exercice émotivement chargé. C’est pour cela que ces précautions de langage sont importantes. C’est également pour cela qu’il est souvent bon pour l’animateur :

- de résumer les points de convergences, ce qui permet de décompresser par rapport aux émotions de division. On a toujours tendance à voir plus ce qui ne va pas que ce qui nous réunit. Cela peut se faire par le biais de phrases du genre« En fait vous êtes d’accord sur tels et tels points. Par contre, on voit que sur ce point là vous n’avez pas le même avis. »

- de Rappeler que «c’est très bien de ne pas être d’accord». C’est d’ailleurs un des principes les plus importants du débat et de la liberté d’expression: on a le droit d’avoir des opinions différentes et l’objectif n’est pas forcément d’être tous d’accord.

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