La posture du "grand frère" ou "de la grande sœur"

Accompagnement des élèves fragiles

Face à des jeunes en manque de repères, faire appel à leurs aînés qui ont déjà emprunté le même chemin est une opportunité à saisir, d’autant que cela se fait parfois naturellement entre les élèves. Pour le jeune, rencontrer un élève plus grand que lui peut être une source de réconfort et d’espoir. Un lien de confiance peut se créer et permettre une meilleure communication et compréhension qu’avec un adulte. Il permet d’éclairer certaines situations qui ont pu poser problème et que l’on n’aurait pas résolues en dehors de cette voie.

De son côté, le jeune qui parraine les autres vit aussi une expérience éducative utile qui lui permet de mieux se projeter dans la relation que peut avoir un adulte de l’école avec un jeune. Il développe aussi une meilleure connaissance du fonctionnement de l’école.

Le conseil citoyen peut faire appel aux grands frères/grandes sœurs lorsqu’un élève dysfonctionne. La discussion entre les jeunes s’élabore alors autour de la recherche de la réparation la plus efficace par rapport aux faits qui se sont produits.

Même lorsqu’il parle en son nom propre vis-à-vis de l’élève plus jeune, le grand frère/la grande sœur doit pouvoir être soutenu dans sa démarche par un adulte qui se rend disponible pour débriefer du travail mené par le jeune. Lors d’une médiation, par exemple, l’adulte est présent au début de la discussion pour introduire le travail ainsi qu’à l’issue de la démarche afin de s’assurer du cadre. Le féliciter pour sa disponibilité et son écoute renforcera également le lien positif qu’il entretient alors avec l’école.

Accueil des nouveaux

En début d’année, les grands frères et grandes sœurs peuvent être sollicités pour l’accueil des nouveaux élèves. En tant qu’aînés de l’école, ces jeunes ont pratiqué le projet citoyen et sont les plus à même d’en parler. Ce démarrage permet de se mettre en lien et de construire une relation de confiance dès l’entrée à l’école.

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