Outil

Différentes postures éducatives

Faut-il sanctionner ou discuter ? Faut-il laisser de l’autonomie aux élèves, même lorsqu’ils posent problème ? Peut-on compter sur la participation des jeunes ? Comment faire lorsque, dans une équipe, certains rappellent sans cesse les règles alors que d’autres semblent vouloir davantage être en négociation avec les élèves ? Faut-il « tous faire la même chose » dans une équipe pour être cohérents ? Voici quelques-uns des questions qui traversent à peu près toutes les équipes éducatives.

Pour mettre de l’ordre dans les différentes postures éducatives possibles, dans leurs intérêts, dans leurs dangers, dans leurs complémentarités, cette typologie est plus qu’intéressante à aborder. Adoptées par les enseignants, les éducateurs et les autres référents de toute école ou institution, ces postures sont cruciales dans l'ensemble de la relation éducative. Elles sont aussi déterminantes dans la gestion des violences et du respect en général. Dans le tableau ci-dessous, elles sont présentées en fonction de deux variables: (a) "donne-t-on un peu ou beaucoup de cadre?" et (b)"donne-t-on un peu ou beaucoup d'attention à l'élève?".

L’idée est donc que :

(1)  si l’on donne à la fois peu de cadre et peu d’attention à l’élève, on est dans la posture du « cool » (ou du laxiste)

(2)  Si on donne beaucoup de cadre mais peu d’attention, on est dans la posture de l’« autoritaire » (qui peut lui aussi être positif ou négatif)

(3)  Si on donne beaucoup d’attention mais peu de cadre, on est dans la posture du « sauveur » (qui n’est pas forcément constructif), et que

Si on donne à la fois beaucoup de cadre et beaucoup d’attention, on atteint la posture du partenaire (qui n’est pas toujours accessible).

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