école citoyenne

Origines

Les principes des écoles citoyennes plongent très clairement leurs racines dans les pédagogies actives qui ont émergé en Occident à partir des années 60 et 70. Que ce soit dans la version de ce site ou dans les écrits précédents comme ceux de Jean-Luc Tilmant, l’héritage vis-à-vis des pédagogies actives est assumé, en particulier à l’égard de praticiens tels que Fernand Oury ou Bernard Defrance.

Origines

Plus précisément, les écoles citoyennes sont héritières de cette idée selon laquelle les écoles sont toujours en même temps des communautés de vie, et sur l’importance octroyée à la gestion de cette communauté de vie en bonne harmonie. Plutôt que de considérer chaque élève comme le réceptacle identique des apprentissages proposés, les « nouvelles pédagogies » ont dès lors proposé de multiples stratégies pour gérer de manière citoyenne et éducative les relations dans la classe tout comme dans les établissements.
Les fiches proposées un peu partout dans le site ne précisent pas systématiquement les héritages à l’égard de l’une ou de l’autre des différentes pédagogies actives. C’est pour pallier cela que cette page propose (certes de manière modeste) quelques portes ouvertes sur le lien entre l’éducation active à la citoyenneté et les ressources de plusieurs pédagogies actives.

 

En plus d'être très utile à toutes les postures du prof et de l'éducateur, ce livre propose, en 13e stratégie, le projet de l'école démocratique. Ce projet est l'ailleul direct des écoles citoyennes.

Autre ouvrage, Jean-Luc Tilmant y parle de la maladie du silence qui parcourt les écoles et y explique un peu plus dans le détail des principes et manières de faire de l'école démocratique. Dans cette version, le projet est principalement proposé en "kit", c'est à dire avec une succession d'étapes qu'il s'agit de mettre en place.

Dans cet ouvrage de référence, Bernard Defrance analyse la question des violences à l'école, les mécanismes qui y sont liés et surtout les pistes de solution à proposer.

Autre ouvrage important de Bernard Defrance. Il nous y parle de l'importance des règles et des bases pour une justice réparatrice dans les établissements scolaires.

Cet ouvrage est à la base du modèle de citoyenneté utilisé dans la stratégie dite des "écoles citoyennes". Boltanski et Thévenot y montrent comment, dans les communautés humaines, la manière dont les gens se justifient joue un rôle primordial. Ils y dessinent une grammaire des relations humaines lorsqu'elles doivent pouvoir être justifiées. Parmi les registres de justification, il y a la "cité civique". Cette "cité civique" propose les principes auxquels les hommes répondent lorsqu'ils veulent se justifier au regard des valeurs citoyennes. La "cité civique" a aussi servi de base aux axes de travail de ce site. 

Dans ce livre, Axel Honneth développe toute une théorie de la reconnaissance comme élément central des relations humaines. Avec le travail de Paul Ricoeur en la matière (voir ci-dessous), cette théorie est aussi à la base des propositions de ce site en matière de gestion des diversités. 

Dans cet ouvrage, paul RIcoeur approfondi l'enjeu qu'il y a, pour chaque être humain, à être à la fois lui-même et avec les autres. En lien avec le travail d'Axel Honneth et celui de Boltanski et Thévenot, cet essai philosophique a eu une profonde influence sur le modèle de travail des écoles citoyennes, ainsi que sur les stratégies proposées ici en matière dediversités.