Le conseil de transition

Lorsque les élèves se présentent dans le bureau de vote pour faire leur choix, il peut être bon de leur donner des consignes précises. C'est utile car cela leur permet de comprendre certaines règles qui vaudront dans leur vie future de citoyeN. C'est également utile car cela facilite le décompte exact des voix tout autant que la gestion d'éventuelles contestations. Ci-dessous un exemple de ces consignes à donner aux étudiants juste avant de voter. L'idée est bien sûr de l'adapter en fonction du contexte et des règles précises décidées dans chaque établissement.

Les adultes qui en ont les compétences peuvent réaliser des élections de manière électronique à l’aide de plusieurs outils. En associant les jeunes à la création des formulaires, on ancre plus encore le processus d’élections au sein de l’école.

Dans certaines écoles, une délégation d’enfants de troisième maternelle siège au conseil citoyen. Cette démarche permet à un plus grand nombre d’enfants d’être représenté au sein de leur école.

Lorsqu’une classe le souhaite, a des difficultés d’intégration ou une certaine distance avec d’autres classes, lui proposer d’organiser les élections en accueillant les autres classes dans son local permet d’inverser la tendance.

Tout comme leurs aînés, les élèves peuvent avoir tendance à choisir pour délégués des personnes populaires mais qui ne vont pas forcément s'impliquer à fond dans leurs missions. Afin d'éviter ce travers tout autant que de préparer au mieux les jeunes à jouer leur rôle de représentant, il est intéressant de prévoir un moment de "formation des candidats". Juste avant que les élèves ne posent officiellement leur candidature, ce module de travail leur permet de mieux comprendre le rôle de délégué, les engagements qui y sont liés, les manières de bien le jouer.

Pour organiser les élections, voici une méthode à la fois originale, très efficace et qui prend tous son sens en terme d'inclusion. L'idée est de confier l'organisation des élections à une classe constituée d'élèves primo-arrivants, jeunes qui sont donc en phase d'apprentissage du français et qui sont en Belgique depuis peu de temps. Là où ces jeunes sont en général plutôt mal accueillis dans notre pays, où ils sont souvent à l'écart des autres élèves et où ils ont peu de connaissance des grands principes de notre société, l'idée est donc de renverser la situation en les mettant au premier rang des rôles citoyens à jouer.