Outil

Faire une tâche d'intérêt général

Faire une réparation consiste à réparer le dommage que l’on a causé, mais aussi à réparer son image auprès du reste de la communauté.

Selon les opportunités, il peut être bon que cette seconde partie de la réparation soit plutôt orientée vers une tache liée à l’incivilité de départ, par exemple en faisant un travail sur les ouvriers de l’école suite à une dégradation du matériel. À l’inverse, il peut également être bon d’orienter cette seconde partie de la réparation vers une tâche qui, bien que sans lien fort avec l’incivilité de départ, est en fait utile à la collectivité.

De cette manière, on donne les moyens aux jeunes d’adresser un message collectif intéressant : « j’ai décidé d’être dorénavant utile aux autres ». On se donne également les moyens d’avoir des réparations plus faciles à organiser et plus directement utiles.

Un incontournable : ramasser les papiers

ramasser papier sans visage

Dans trop d’écoles les espaces communs sont jonchés de papiers et autres détritus. Lorsque c’est le cas, le ramassage de ces papiers constitue une réparation très accessible en même temps qu’utile. C’est souvent la réparation minimale que l’on donne aux jeunes, quand on n’a vraiment pas le temps ou qu’on n’a pas d’autres idées.

Dans le même ordre d’idées, il peut être bon de demander aux jeunes d’enlever les affiches inutiles qui foisonnent souvent sur les murs des classes ou des couloirs, ou simplement de balayer un local, en nettoyer le tableau, les bancs, etc.

Aider lors d’une fête ou d’un projet

rangement

Dans une école citoyenne, nombreux sont les projets qui émergent du conseil ou des propositions des jeunes. Ces projets sont autant d’espaces avec lesquels il peut être opportun d’articuler une réparation. En venant aider à la préparation, en prenant un rôle particulier dans le déroulement, en aidant au rangement… les jeunes fautifs peuvent montrer aux autres qu’ils s’impliquent désormais positivement dans le groupe.

En outre, cette manière de procéder a l’avantage de les mettre en contact avec d’autres élèves positivement investis, ce qui accroit les chances que ces nouvelles relations les aident à changer leur « cap comportemental ».

À titre d’exemple, on peut citer les fêtes d’école, les événements organisés sur le temps de midi, les ateliers sportifs et autres activités (théâtre, danse, etc.).

Aider aux tâches de l’école citoyenne proprement dite

Parmi ces tâches nécessaires au fonctionnement de l’école, il y en a qui sont plus directement liée aux étapes mêmes du dispositif. Il peut ainsi être opportun de faire participer un jeune à la confection des bracelets des montées de ceintures, ou de lui donner un rôle particulier dans la synthèse de la Loi, dans la construction de l’affiche, voire même dans des tâches d’affichage de la communication du conseil.

Accompagner les services de l’école

Avec des élèves qui ont commis des dégradations, il est souvent bon de leur permettre d’accompagner les personnes qui sont chargées de justement réparer les dégradations des jeunes. C’est en ce sens qu’accompagner le service de nettoyage dans son travail et/ou accompagner les ouvriers de l’école sont des réparations souvent très efficaces. Elles nécessitent bien sûr une préparation, d’une part pour s’assurer que les adultes concernés sont d’accord et dans une disposition éducative positive, d’autre part pour bien préciser au jeune quel sera son rôle dans le cadre de cet accompagnement.

SOURCE

Écoles Citoyennes


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